Des conséquences pour la santé de vos collaborateurs
L’épidémiologie fournit des éléments convaincants sur les effets des facteurs de risques psychosociaux au travail sur la santé.
Cette littérature souligne leurs effets importants sur certaines pathologies cardiovasculaires, les problèmes de santé mentale et les troubles musculo-squelettiques.
L’étude INTERHEART, qui a pris en compte plus de 25 000 sujets de 52 pays, a rapporté un risque doublé d’infarctus du myocarde chez les sujets qui déclaraient un stress permanent au travail ou à la maison.
(Source : Rosengren A, Hawken S, Ounpuu S et coll. – Association of psychosocial risk factors with risk of acute myocardial infarction – Lancet 2004)
Le risque de présenter ces pathologies varie de 50 % à 100% selon les études, en cas d’exposition aux facteurs psychosociaux au travail. Or ces trois domaines de santé constituent des enjeux majeurs de prévention en termes de santé publique en France.
30% des absences maladies sont dues au stress.
(Source : Enquête de l’agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail en 1999)
24% des hommes et 37% des femmes souffrent de troubles psychologiques liés au travail.
(Source : Rapport de la commission gouvernementale de réflexion sur la souffrance au travail du 16/12/2009)
La Caisse Nationale d’Assurance-Maladie (Cnam) a reconnu 28 suicides comme accidents du travail et en a rejeté 39 autres, parmi 72 demandes reçues de janvier 2008 à juin 2009.
Les suicides impactent toutes les catégories socioprofessionnelles. Ainsi, sur ces 18 mois, les suicides ayant fait l’objet d’une déclaration se répartissent à quasi-égalité entre :
Un tiers de personnes très qualifiées (dirigeants ou professions intellectuelles supérieures),
Un tiers de professions intermédiaires,
Un tiers de salariés peu qualifiés (ouvriers, conducteurs, manoeuvres..).
Cette reconnaissance ouvre le droit à une rente pour la famille de la victime.
(Source : Journal “Les Echos” du 09 octobre 2009)